Bye-bye Janvier, on ne te regrettera pas !

Patience, le printemps arrive !

Non, le printemps n’est pas encore là, mais cela fait du bien au moral de l’évoquer avec vous.

Nous sommes en train, lentement mais sûrement, de finir nos mois d’hibernation : vie au ralenti, fatigue et panne d’énergie, envie de rester sous la couette… Le TAS y est pour quelque chose !

TAS, trouble affectif saisonnier, est la fameuse déprime hivernale, causée par le manque de lumière naturelle. Un lien étroit démontré par le Dr Rosenthal, psychiatre et chercheur (au National Institute of Mental Health – Etats-Unis). Il a étudié l’influence de la lumière sur notre moral, mais aussi sur notre horloge biologique, celle qui contrôle nos phases d’éveil, de sommeil et la production de nos hormones : sérotonine (l’hormone du bonheur) et mélatonine (hormone du sommeil).

Le mode hibernation

Encore une chose que nous avons en commun avec le règne végétal et animal ! En hiver, notre métabolisme ralentit, on est léthargique, façon ours ou marmotte.

Exactement comme les arbres, qui se mettent en dormance de l’automne jusqu’à la fin de l’hiver : la sève ne circule plus, mais ils mettent en place des mécanismes de protection contre froid et gel, et de réparation des dégâts pour être d’attaque à l’arrivée du printemps.

De notre côté, notre cerveau produit un excès de mélatonine en hiver, d’où l’envie de dormir plus (au moins une demi-heure paraît-il chaque nuit ; nous, on a l’impression que c’est 2 heures), et notre corps dépense plus d’énergie pour combattre le froid. C’est pour cela qu’on arrive fatiguées au printemps, surtout qu’on a souvent eu plus de stress, une alimentation plus riche et accumulé les toxines. En plus, notre système immunitaire s’est fatigué à force de combattre tous les microbes.

Dans ce mode hibernation, le mois de janvier est réputé le pire, car il cumule l’accumulation des mois précédents ; manque de lumière, de chaleur, isolation sociale (c’est vrai on fréquente moins les terrasses !)etc. On dit de lui, pauvre mal-aimé, qu’il est le mois le plus déprimant de l’année et c’est chez lui que les anglo-saxons ont placé le fameux « blue Monday » !

L’annonce du printemps

C’est imminent !

Cette période de février était déjà célébrée par les Celtes par une fête « Imbolc », qui annonçait le réveil de la nature et le printemps.

Savez-vous à quoi correspond la Chandeleur, ou fête des Chandelles, le 2 février ? Avant d'être associée au christianisme, la Chandeleur trouve son origine dans des fêtes païennes et des rites liés à la fertilité avec le retour prochain du printemps, les crêpes, rondes et jaunes, sont alors censées représenter le soleil. A partir de cette date là, en effet, les jours rallongent vite, la nature se réveille : les plantes sortent, la sève recircule dans les arbres, les oiseaux chantent, ça s’active dans les terriers…

Le Carnaval est aussi, à l’origine, une fête pour célébrer la fin de l’hiver le retour du printemps.

Les signes qu’on adore : le retour d’hibernation des oies sauvages qui démarre dès début février, les abeilles qui ressortent, les crocus qui fleurissent dans le parc de TiL, la lumière du jour en sortant du bureau à 18h… et si on attend encore un peu, le rangement des manteaux puis le bonheur de l’heure d’été.

Comment se préparer ?

• On commence à alléger un peu l’alimentation en privilégiant vitamines, minéraux et oligo-éléments (oranges, fruits secs, avocats, persil…),

• On détoxifie l’organisme avec des infusions d’aubier de tilleul (ou en ampoules - dans tous les magasins bios et herboristeries). C’est la partie située entre l’écorce et le bois de l’arbre, qui est un puissant détoxifiant naturel : il élimine les toxines des reins, du foie et de la vésicule biliaire

• On dort assez pour bien récupérer, de préférence avant minuit. Et pour ca un livre sera toujours mieux qu’un écran !

• Quant à la peau, comme la barrière cutanée s'est dégradée durant les mois d'hiver, on continue à hydrater un maximum le jour et à réparer la nuit, tout en allégeant un peu les textures. 

• On effectue des gommages doux de temps en temps (trop souvent et trop     intenses, cela abime le film hydro-lipidique de la peau, une très mauvaise idée).   

• Pour avoir bonne mine, on passe du fond de teint à la crème teintée, genre BB crème. Et on peut appliquer également un peu d’auto-bronzant…

• Et surtout, on profite du moindre rayon de soleil pour faire le plein de vitamine D (en se protégeant la peau !) 

  
  
  

Le plus important, on garde le printemps dans le cœur car c’est sûr, il est fidèle au rendez-vous tous les ans, avec toutes les promesses réjouissantes qu’il porte.